Lorsque son fils décida de se donner la mort, Angélique Villeneuve vécu le pire qu'il puisse arriver à une mère : la perte d'un enfant. Pour exorciser cette perte brutale, elle décida, elle pour qui l'écriture est son métier, de coucher sa peine et ses interrogations sur le papier. Le récit qui résulte de cet exorcisme – à la deuxième personne du singulier, comme pour se détacher de sa peine, comme pour prendre de la hauteur par rapport à son histoire – est un témoignage poignant d'une mère qui ne sait plus si elle doit considérer cet enfant qui a décidé de partir comme un enfant à part entière, ou si le fait qu'il ne fasse plus partie de ce monde l'exclu de facto de sa progéniture.
Un texte court mais émouvant sur la souffrance d'une mère et sur les doutes qui l'assaillent.