Nuit courte, lectrice satisfaite (ne cherchez pas de sous-entendu)
Je me réconcilie enfin avec l'étagère réservée à Stephen King, celle qui depuis toujours est dédiée aux livres
lus, digérés, aimés, refermés et enfin rangés, serrés-collés avec leurs petits frères par votre Kali et sa petite famille.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant apprécié la lecture d'un King qui renoue avec la nouvelle et un style qui distille l'étonnement, le saisissement puis l'effroi avec beaucoup de subtilité (oui oui ! subtilité !)
J'ai d'abord été dans la peau d'un fermier en 1922, affublé d'une femme vulgaire, frivole et embarrassante....
Il y a toujours un moyen de se débarrasser d'une vache en bout de course.
Puis je suis devenue une petite écrivain(e) non dénuée de talent qui va passer un très mauvais quart d'heure dans les pattes d'un gros méchant comme souvent l 'Amérique sait nous en fabriquer, mademoiselle saura régler le problème..
Dans la troisième nouvelle je vais passer un pacte tout à fait faustien avec un certain Monsier Dabiel...
Et enfin je finirais la nuit dans la peau d'une parfaite épouse de serial killer, ...un bonheur....
Un vrai bon moment de lecture, ce n'est pas si souvent...