Tous ce que je vois, je critique. Voilà la règle que je me suis fixé en commençant ma vie sur Sens Critique. Sauf que généralement, j’oublie les livres que j’ai lu pour les cours. C’est dommage, parce que des fois, je tombe sur des bons trucs, « La Mort est mon Métier » de Robert Merle par exemple.
Mais vraiment, critiquer une œuvre aussi intemporelle et aussi iconique que Œdipe Roi, c’est chaud.
On m’avait donné ce livre à lire pour la philo, et vraiment j’avais peur (parce que la philo c’est dur à comprendre).
Mais au final, c’était bien. C’était la deuxième pièce que je lisais d’Œdipe (Machine Infernale), et vraiment, cette version est bien foutue.
Le truc avec Œdipe, c’est qu’on sait comment ça se fini. C’est sûrement l’une des histoires les plus connus du monde. Même si le nom d’Œdipe ne vous dit pas grand-chose, si je vous dis « il tua son père, et coucha avec sa mère », là vous savez.
Et tout ça, on le doit à Sophocle avec sa vision d’Œdipe. Sa pièce raconte comment Œdipe va mener son enquête pour savoir ses méfaits. Et même si on sait comment ça se fini, la tension est là, la structure de l’intrigue est telle qu’on finit par être pris dans le feu de l’action.
Même si on sait que la conclusion sanglante approche inexorablement, on est à fond, et ça marche.
Donc Œdipe Roi est une bonne version du mythe d’Œdipe qui sera la base de toutes ses adaptations.