Où la littérature est une arme de destruction massive.
Melting-pot d'aventures, de destinées incroyables, de manipulations divines et de courage humain, Olympos est à Ilium ce qu'Endymion est à Hypérion : son pendant héroïque, qui délaisse la mythologie, le mystique et le surréel pour accéder à l'exotisme, l'excitation des événements simples mais symboliques.
De la première page d'Ilium à la dernière d'Olympos, je n'ai jamais vraiment su de quoi ça parlait. Mais Dan Simmons a un talent certain pour emmener son lecteur où il veut, dans la dimension spatiale et temporelle qu'il souhaite. Sa vision de cet univers où la littérature supporte la fiction, où l'anticipation lui donne les moyens de ses ambitions est grandiose et cohérente.
Il parvient même à en tirer des morales, certes basiques. Qui ont tendance à lui brosser le ventre parce qu'elles mettent son effort d'écrire, son effort d'art sur le sommet de sa pyramide. Il donne à sa sienne littérature ses propres lettres de noblesse, auto-justifiant ainsi son oeuvre.
Où la littérature est une arme de reconstruction massive.