Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants par Palatnik
Iyi aksamlar,
Appréciant la peinture des XV et XVIe et les histoires sur l'empire ottoman, le pitch de roman ne pouvait que me séduire.
Sa lecture m'a laissé un vague goût d'inachevé, de superficiel. A peine si je trompais mon ennui sur les rives du Bosphore, même si c'était dans les senteurs de camphre, les reflets de porphyre et au son des oud, saz et autres kaman.
J'ai le vague sentiment que l'auteur a agrégé quelques anecdotes historiques qu'il a retrouvées cà-et-là, mais qu'il ne s'est pas approprié la profondeur de cette expérience mystique et spirituelle. Certes, nous sommes aux confluences de l'Orient et de l'Occident. Mais j'aurais aimé davantage de densité, attendre avec hâte de me replonger dans les allées de Constantinople, et y accompagner cet Artiste si majestueux.
Les chapitres sont trop courts pour que je m'en imprègne. J'ai préféré les livres de Chauveau sur Lippi, Botticelli et autre Vinci.
Ca se lit vite, comme un musée qu'on visite à la va-vite.
Afyiet Olsun!