Cela fait déjà quelques jours que j'ai terminé ma lecture de Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, reçu en swap de la part de L'erreur sociale. Merci encore pour cette magnifique découverte, ton avis m'avais déjà beaucoup plu et depuis, j'ai souvent pensé à ce livre, que je ne parvenais pas à trouver.
Il m'a fallu quelques jours aussi pour tenter d'organiser mes pensées. Je crois que je n'arriverai jamais trouver les bons mots pour exprimer au monde ce que j'ai ressenti en lisant ce livre.
Si la quatrième de couverture ne vous attire pas, cela ne veut en rien dire que la lecture vous déplaira, parce qu'il faut être honnête, elle n'est en rien représentative de l'histoire, et encore moins de la fabuleuse plume de l'auteur. Elle plante tout au plus la trame de fond dans laquelle va se dérouler l'histoire, mais ce n'est de loin pas le centre du livre.
Je ne pensais pas être aussi profondément touchée par les mots de l'auteur qui sonnent toujours exceptionnellement juste. La lecture est fluide, mais pour autant, les yeux ne courent pas sur les pages, ils glissent paisiblement au rythme si beau et doux des mots. Le rythme est vraiment d'une intensité envoûtante et les mots résonnent au plus profond de notre être. En bref, une plume absolument exquise et aucun mot superflu.
En ce qui concerne l'histoire en elle-même, elle est nettement plus alléchante et intense que ce que nous laisse entrevoir la quatrième de couverture. J'ai été conquise du début à la fin. Ce livre est un véritable hymne à la beauté.
J'espère que la citation que je vous ai mise ci-dessus saura vous convaincre. (Ce fut mon cas, j'ai lu les deux premières pages, qui se terminent justement sur cette citation et en quelques instants, le monde réel n'existait plus, le temps non plus, il n'y avait plus que cette plume délicieuse et moi.)