Quand l’uchronie se fait danse
(...) Puis, après ces six « mouvements », c’est ainsi que les nouvelles sont nommées, ce qui les décrit très justement comme étant différentes parties d’un tout qui prend tout son sens mais aussi tout son mystère dans l’ultime chapitre qui porte bien son nom, « Coda », on finit par regretter de voir arriver la fin d’une vaste histoire, les chroniques d’une Angleterre qui aurait pu exister. Porté par une majestueuse écriture, « Pavane » peut déboussoler le lecteur au démarrage, mais avec un brin de persévérance il est bien difficile de ne pas être emporté lentement au rythme de la danse qui lui donne son nom.