"Savoir lire,c'est allumer une lampe dans l'esprit, relâcher l’âme de sa prison, ouvrir une porte sur l'univers.", Pavillon de femmes écrit par Pearl Buck. Avec l’infinie délicatesse que maîtrise parfaitement Pearl Buck, nous suivons au cours de ce récit une femme du nom de Madame Wu qui s’ouvre et s’épanouie tel une fleur, tout doucement et avec une grâce subtile. Elle est le pilier centrale de sa famille et cherche à les rendre heureux tout en gagnant sa liberté tant désirée. Elle s’ouvre au monde autour d’elle, aux changements d’une Chine dans les années 1930 qui est au virage entre modernité et tradition, tout en nous offrant un aperçu du point de vue de la haute société. On suit l’amour sous toutes ses formes, entre un homme et une femme mais aussi entre une mère et ses enfants, une mariée et sa belle-mère, des orphelines et leur sauveuse… Ce livre recherche l’équilibre dans l’amour afin d’en recevoir un bonheur des plus pur. La fine plume de Pearl Buck nous emmène dans un récit enveloppé par un rayon de lune brillant , sur une cour paisible emplie d’orchidées. Il pourrait être décrit comme un livre philosophique car sa lenteur contemplative repose le lecteur tout en le questionnant. Après une première lecture je n'avais pas été transcendée par la beauté du récit, il me semblait long et ennuyant. Mais je l'ai relu et alors j’ai été emporté par le talent et la simplicité poétique qui ressort de cette œuvre. Mon seul conseil sera de vous dire de le lire le cœur ouvert et l'esprit attentif.