J'ignorais qu'Amélie Nothomb avait essayé de faire de la S.F. et en commençant Péplum j'étais ravi de la voir s’engouffrer dans ces contrées qui paraissent assez éloignées de son univers. De l'absurde chez Nothomb oui, mais un bond dans le futur comme ça, c'était pas vraiment dans mon bingo.
Le souci c'est qu'il s'agit d'un de ses premiers romans qui est très dialogué. On est à la limite de la pièce de théâtre, et c'est voulu, mais ça m'a un peu lassé.
C'est un ping-pong verbal entre son personnage qui s'appelle très subtilement A.N. et son interlocuteur qui lui explique dans quel monde elle a atterri et pourquoi. Seulement au bout d'une vingtaine de pages on a compris la dynamique et celle-ci n'évolue pas.
Ça se lit très rapidement, il y a des partis pris amusants dans la vision du futur de la célèbre écrivaine, mais je n'en garderai clairement pas un souvenir impérissable.