Amélie Nothomb commence son roman en parlant de champagne. Là, je me suis dit, merde mais elle n’a plus d’imagination pour encore parler du champagne ? On avait déjà fait le tour avec « Le fait du Prince ».
Et puis non, c’est carrément un renouveau, du très beau Nothomb. La mise en scène de l’auteur est parfaite, on cerne bien son personnage, souvent avec humour. Les discussions entre elle et Pétronille nous parlent beaucoup de champagne et du monde littéraire.
Par ailleurs nous pourrions penser que Pétronille est un personnage sortant de l’esprit un peu fou d’Amélie Nothomb. Que nenni, c’est un auteure tout ce qu’il y a de plus réel dont le nom, entre autre, a été changé. Voyez plutôt : http://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phanie_Hochet , ce qui rend cette lecture d’autant plus intéressante.
Et la fin… La fin chez Amélie Nothomb me laisse systématiquement sans voix.
A chaque fois que je finis un de ses livres, sa fin me fait dire qu’elle n'a pas su comment finir ou comment conclure. Dans « Pétronille », c’est pareil. C'est bien le seul reproche que je peux lui faire.