Dommage
Olivier Bruneau semble ne pas apprécier de faire deux fois la même chose. Dirty sexy valley ou Esther ne se ressemblaient en rien et cette fois encore : rien à voir.L’histoire un peu courte et peu...
Par
le 4 nov. 2023
« Tout objet technique est pharmacologique : il est à la fois poison et remède. Le pharmakon est à la fois ce qui permet de prendre soin et ce dont il faut prendre soin, au sens où il faut y faire attention : c’est une puissance curative dans la mesure et la démesure où c’est une puissance destructrice ».
Olivier Bruneau m’avait beaucoup fait rigoler dans Dirty Sexy Valley. Grosse récidive avec Esther que j’ai trouvé aussi brillant, mais Pharmakon me fous ce genre de cul entre deux chaises ; je trouve que le propos est servi par la plume avec laquelle j’ai été séduit précédemment mais c’est au niveau du traitement du sujet que ça a pas pris ce coup ci ; un mercenaire employé par une entreprise privée doit protéger une raffinerie de pétrole, sauf qu’il est aussi sujet à une expérimentation pharmaceutique et doit prendre des pilules qui l’empêchent de dormir et ça tourne forcément au cauchemar (à tous les niveaux).
Si la descente dans les limbes du manque de sommeil est très bien retranscrite tant au niveau des hallucinations sonores et visuelles que du décalage entre le réel et ce qui se produit dans le cerveau comme information, les nombreuses références culturelles et le nombre de films ou de livres que j’ai pu voir/lire sur ces commandos bourrins envoyés par des gros pourris pour défendre le grand capital a fait le reste du taff, sans surprise.
Anyways, je suis juste un peu déçu. My bad, j’ai attendu trop longtemps pour lire Pharmakon et j’en espérais certainement un peu plus. Pourtant le rythme est là, mais ouais juste, j’ai ressenti comme une envie de se démarquer des romans précédents alors que je cherchais certainement une zone de confort (déjà conquise minou).
Je recommande donc Dirty Sexy Valley et Esther avant d’attaquer celui-ci. Ou l’inverse. Peu importe, en vrai tu fais c’que tu veux, mais je serai ravi d’en parler si jamais !
Read & See !
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Livres lus en 2022
Créée
le 20 avr. 2022
Critique lue 62 fois
1 j'aime
3 commentaires
D'autres avis sur Pharmakon
Olivier Bruneau semble ne pas apprécier de faire deux fois la même chose. Dirty sexy valley ou Esther ne se ressemblaient en rien et cette fois encore : rien à voir.L’histoire un peu courte et peu...
Par
le 4 nov. 2023
Du même critique
Comme pour chaque essai de Mona Chollet que j'ai pu lire, c'est assez difficile pour moi de donner mon avis sans passer par un vécu perso, d'assimiler chaque phrase, chaque situation en se comparant,...
Par
le 23 sept. 2021
13 j'aime
Comment soigner l’amertume ? C’est curieux comme le sujet d’un essai philosophique peut s’appliquer en temps réel au lecteur sur l’essai en lui-même. J’essaye de clarifier ; compte tenu de...
Par
le 16 janv. 2021
12 j'aime
2
Ce qu'est bien avec Nothomb, c'est quand ses histoires à problèmes de bourges qui s'occupent de bourges et qui se gargarisent de références littéraires de bourges, ça dure pas trois plombes. On...
Par
le 27 juil. 2020
12 j'aime
5