Se mélanger ou mourir
L'action commence dans un clan d'êtres humains vivant primitivement, au rythme d'une planète comparable à la Terre, mais qui met 60 ans à tourner autour de son étoile. Les saisons durent donc quinze...
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le 11 févr. 2024
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Une reprise de contact avec Ursula qui me rappelle à quel point j'aimais ce qu'elle a écrit, quand j'ai lu Terremer il y a fort fort longtemps.
Un formidable petit roman, d'une densité forte, imprégnée d'humanité. Ici, l'alien, c'est l'être humain, renversons un peu les usages. Ses personnages sont profonds, leurs liens (ou inimitiés) sont si bien décrits, si bien brossés, et ce monde hostile et étranger nous devient familier en si peu de phrases que c'en est époustouflant.
Une belle leçon sur le refus d'intégration et d'adaptation, mais également le refus d'interférer dans l'évolution d'une civilisation, au risque de son extinction. Et pour finir, une sauvegarde de dernière minute liée à la coopération de deux mondes qui s'y refusaient jusque là, pour finir par l'adaptation et l'intégration forcée par manque d'individus de chacune de ces "ethnies", d'une actualité brûlante, si j'ose dire. Si seulement...
Edit : j'oubliais : il faut juste passer outre les grosses coquilles d'édition, qui ont peut-être (je l'espère) disparu dans les nouvelles éditions (j'ai une très vieille édition trouvée d'occasion).
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Créée
le 21 sept. 2015
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