Recueil de poésie en prose auquel le Manifeste du surréalisme servait à l'origine de préface.
Chaque poème, de deux ou trois pages, propose une petite histoire ou une image frappante, dans une langue cristalline. Ce n'est pas tant l'écriture qui est automatique, que l'imagination. Chaque poème est un petit rêve qui nous transporte de l'autre côté d'un miroir, nous fait plonger la tête dans une eau translucide qui courbe les droites et fait scintiller les couleurs. On se dissout comme un poisson soluble.
De quoi réconcilier avec la poésie en prose et l'écriture automatique. On recommande sans hésitation.
"Moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, moins de larmes qu'il n'en faut pour mourir : j'ai tout compté, voilà."