Je n'ai pas réellement réussi à entrer dans cette lecture et dans l'univers proposé par An Yu. Le style de l'autrice est plaisant pourtant mais bien que le roman soit court, je ne me suis pas imprégnée de l'ambiance. Les éléments fantastiques (ou sens poétique et onirique) n'ont pas eu de charme particulier sur mon imaginaire.
Le roman commence par une énigme, la jeune Jia Jia trouve son riche époux noyé dans la baignoire de leur appartement. Sur une tablette à côté, un mystérieux dessin allégorique représentant un homme-sirène. On pourrait croire qu'une sorte d'enquête va débuter mais pas du tout. Le récit prend le chemin d'une réflexion sur le deuil, la reconstruction, mais aussi une quête liée au voyage.
Besoin de savoir, de comprendre, de résoudre le mystère, hélas tout cela est tombé à plat pour moi. Je me suis ennuyée sans jamais ressentir autre chose qu'une maigre curiosité, jamais mêlée d'empathie, pour aucun des personnages.
Quant au titre, à la lecture intégrale du roman, il demeure pour moi le plus grand des mystères.