Prédateur commence nettement mieux que le roman précédent de l'auteur.
Ainsi l'histoire nous plonge en pleine seconde guerre mondiale alors que de jeunes américains se préparent à débarquer sur les côtes françaises. Un point de vue intéressant pour une histoire policière qui aurait pu donner lieu à une histoire qui sort de l'ordinaire.
Seulement si Maxime Chattam gère plutôt bien le début de son récit rapidement ça ne va plus.
La faute en incombe à plusieurs aspects. Déjà, il y a trop de rebondissements. à chaque chapitre quasiment un nouveau meurtrier est nommé. Et à chaque chapitre on a droit à un cliffhanger de fin. C'est trop, beaucoup trop. Ensuite les personnages ont tous quelque chose à cacher mais paradoxalement sont assez lisses. Si l'on excepte Frewin qui est le plus fouillé tout les autres sont secondaires. Même l'infirmière ne voit son passé que survolé.
Toujours sur les points négatifs, la guerre est le point de départ de l'histoire mais pourtant ça n'apparait qu'anecdotique. On aurait pu aller bien plus loin sur cet aspect là ...
Au final, l'histoire est sympa mais mal maitrisée. Maxime Chattam a fait bien mieux sur d'autres romans.