Bonjour ! Je reviens aujourd’hui avec une nouvelle chronique : Prédateurs de Maxime Chattam. Histoire de changer un peu de mes lectures scolaires (et parce que j’en avais trop marre aussi), je me suis attaquée à ce livre, tome 2 du Cycle de l’homme.
Les trois livres de ce cycle ne se suivent pas, et les personnages n’ont aucun rapport. Vous pouvez donc les lire indépendamment les uns des autres (j’ai choisi de les lire dans l’ordre parce que j’aime bien ça).
Dans Prédateurs, j’ai été plongée dans un univers inhabituel pour moi. Celui de la guerre. En effet l’intrigue se passe pendant l’époque d’une guerre à une époque qu’on pourrait situer dans les années 40 ou peut-être avant ? Je dis ‘’pourrait ‘’, car en effet ces précisions ne sont pas données. On ne sait ni le nom de cette guerre, ni la date, ni le lieu, ni les nations en guerre.
Au début cela m’a surprise, cela m’embêtait un peu de ne pas savoir exactement tout le contexte. Mais finalement, c’est pour mieux laisser place à l’intrigue. Pour ne pas que le lecteur se focalise sur la guerre qui n’est là qu’en toile de fond. On entre alors dans le monde de l’armée et de la police militaire. Très intéressant en-soi, car je n’y connais rien et je n’avais jamais lu aucun livre qui en parlait.
Les deux personnages principaux le lieutenant Frewin et l’infirmière Ann Dawson sont vraiment excellents. Comme tout les personnages secondaires. En fait, ils ont tous des secrets plus ou moins lourds, mais selon comment ils les considèrent on est alors orientés sur de mauvaises pistes. Disons que si vous en voulez à mort pour quelque chose et que vous considérez ça comme horrible, si quelqu’un entend vos pensées il croira que vous êtes responsable d’un crime par exemple. Et c’est ce qui se passe avec tous nos personnages. Tout est fait pour qu’on puisse les suspecter alors qu’ils ont juste tous leurs petits (enfin, ça dépend) secrets. Outre la résolution de l’intrigue, j’ai aimé réfléchir sur ce que chacun cachait et le découvrir !
Niveau intrigue je me suis comme d’hab plutôt bien faite avoir. Bon il se trouve que ma maman l’a lu juste avant moi et qu’elle avait deviné dès le tiers du bouquin . . . Je suis tellement ‘dans’ le livre que je dois rater les indices laissés par l’auteur (comme d’habitude en fait ! ).
Après Les arcanes du chaos, qui était moins morbide, j’ai eu le bonheur de retrouver toute l’horreur que peut instiller Chattam. Les meurtres sont vraiment horribles, sadiques, mais ça fait plaisir ! J’ai aimé jouer au profiler avec la police militaire, essayer d’interpréter les crimes, et comme eux, me faire avoir du début à la fin. L’identité du criminel est surprenante. Néanmoins un petit bémol sur le fait que tous ces crimes , ses raisons et tout le pourquoi du comment n’est pas expliqué (donc un petit peu déçue pour ça, car du coup ça fait un peu facile comme fin).
En bref : J’ai aimé retrouver tout le sadisme de l’auteur, me faire mener en bateau, découvrir cet univers de l’armée et de la police militaire. Mini bémol pour la fin qui n’a pas été tout expliquée. Néanmoins , une très bonne lecture !