Prince d’orchestre par Comité De Lecture Anglet
1 La vie d'Alexis Kandilis semble une réussite. Il s'est élevé dans la société. C'est un chef d'orchestre adulé par le public et les critiques. Il mène un train de vie luxueux. Et pourtant, un incident banal : une altercation avec un musicien et tout bascule.
Des chapitres courts donnent un rythme haletant à cette descente aux enfers que rien ne semble arrêter même pas la musique. Le masque tombe. Qui est vraiment Alexis Kandilis ? Pourquoi est-il hanté par le Chant des enfants morts de Malher et le souvenir de Lenny ? Quels secrets cache-t-il ?
Le destin ne se maîtrise pas comme une partition d'orchestre. Les boules de la roulette remplacent le jeu de poker. Le chef d'orchestre devient tout simplement un homme. Il doit affronter sa culpabilité, son besoin d'être aimé.
Avec Prince d'orchestre, M.Arditi a écrit un roman émouvant et profond sur la fragilité de la vie , les apparences sociales, la comédie mondaine. Il faut être fort pour résister. Marie-claude
2. Succès, argent, talent : Alexis Kandilis est le plus grand chef d’orchestre de son temps. Il vit la musique, est lié à elle. Metin Arditi, après son Turquetto, signe ici l’histoire d’une chute lente mais inéluctable au son des plus grands compositeurs. Il entraîne le lecteur dans les méandres de l’esprit torturé d’un artiste, qui choisit une carrière de chef d’orchestre plutôt que d’aller à sa passion, la composition. Ce texte sonne comme une partition. Les mélodies nous envahissent malgré nous avec grand plaisir. De cette écriture rythmée, nous suivons Kandilis, sommes témoin de ses mauvais choix, conscients contrairement à lui des mauvais sentiers qu’il emprunte. On ne peut pourtant s’empêcher de le suivre à chaque pas, conduit par l’auteur qui devient ici lui-même, le chef d’orchestre de son roman. Metin Arditi affirme une nouvelle fois sa puissance narrative et sa profonde expérience de la fragilité humaine. Un roman puissant et hypnotique.
Caroline D-L
3. Alexis Kandilis : son génie n'a d'égal que son arrogance. Il tutoie la Neuvième et la Symphonie Fantastique, mais le maestro a-t-il une once de sincérité lorsqu'il dirige l'orchestre ? N'est-il pas plus préoccupé par la souplesse de son poignet et l'envol de sa baguette ? Du bling bling ! Tout au long du roman on se prend à espérer que ce personnage superficiel, agaçant de suffisance, parviendra à devenir un petit peu un tout petit peu ...VRAI !
L'auteur a bien du talent. C'est à souffle coupé et sans rien nous épargner qu'il nous entraîne dans la chute du Prince d'orchestre.
A lire absolument.
Joséphine PITE.
4. Alors qu’il est au sommet de sa gloire Alexis Kandilis chef d’orchestre qui dirige dans les plus prestigieuses salles du monde commet une erreur en malmenant un musicien. Ce sera le point de départ de sa chute professionnelle et sociale. A ce coup du destin il oppose sa croyance farouche dans l’espoir d’une reprise du succès. Les réminiscences de son passé d’enfant défavorisé se font de plus en plus prégnantes. Malgré le soutien de quelques proches pourra t’il se relever ? Je vous laisse le découvrir.
Roman passionnant pour la découverte de la direction d’un orchestre, et d’une vie consacrée à la musique et au succès. Mais roman inégal avec une seconde partie très en dessous du niveau de la première. Malgré ce défaut je conseille vivement cette lecture. Note 6/10
Aline LLOPIS
5.