La prater de Vienne se prête, surtout au printemps, aux belles rencontres et à la méditation. C'est ce qui conjointement arrive à la protagoniste. Une journée presque ordinaire, en somme, est ici décrite, mais tout est ouvert, et la lectrice et le lecteur sont laissés libres d'imaginer les multiples manières dont il est possible d'y donner suite.
Evasive autant qu'ordinaire dans sa première apparence, cette nouvelle fort courte s'apparente à une invitation à la conversation écrite, à la rédaction, à la course aux hypothèses, au test d'imagination.
Il ne peut pas ici en être spécifié davantage sans trop déflorer du contenu. Stefan Zweig nous habitue certes à un mystère appuyé d'une trame narrative plus étoffée. Le style et la poésie thématique sont intactes. Laissons-nous donc guider à nos pensées par cette invitation.