dans chaque Paasilinna, entre les passages étonnants, on tombe sur des chapitres lourds, visiblement pas inspirés, qui pataugent bêtement, et qu'on expédie aussi vite qu'on peut pour atteindre la suite. Probablement une influence de la nature finlandaise et ses tourbières.
Sauf que ce livre-ci n'est qu'une pataugeoire, du début à la fin.
Idée bêta et écriture très très lourde, misogynie systématique (CAD, bien pire que dans ses autres livres), aucun effort pour trouver une idée intéressante, zéro émotion, investissement minimum ( il ne se donne même pas la peine de chercher un nom pour tous ses personnages, c'est dire... ). Et j'en passe, si on listait tout ce qui est pitoyable ici, la liste serait plus longue que ce (?) roman (?) essai (?) machin.
Bon : on va supposer qu'il devait un livre à son éditeur et a torché ça en une heure pour être débarrassé (de toutes les hypothèses c'est la plus excusable, non ?).
Ou alors qu'il lui fallait un peu de sous pour payer ses impôts ?
Ou qu'il a fait un pari stupide ?
Ou...tiens, si on faisait un livre de toutes les raisons qui peuvent amener un pas si mauvais auteur à écrire un torchon pareil, ça aboutirait à un livre moins ennuyeux que Prisonniers du Paradis. C'est dire...