Après avoir dévoré Jurassic Park, j'étais un peu sceptique à l'idée de me plonger dans Prisonniers du temps. Malgré quelques petits défauts que j'avais trouvé au chef d'oeuvre adapté par Spielberg, j'avais peur que ce roman ne souffre de la comparaison.
Et bien non. Que nenni mon ami. Il soutient parfaitement la comparaison, et ce sur ses points forts comme sur ces points faibles.
Tout d'abord, on retrouve ce qui semble être la patte de l'auteur. Un début qui prend son temps, qui part à droite, à gauche, et traine à entrer dans le vif du sujet. Cela a cependant son charme et c'est un peu comme voir le train embarquer ses passager avant de démarrer plutôt que de le prendre en route, alors que tout est déjà enclanché.
Deuxième point noir, le côté technique et explicatif de Crichton. Nous présenter les personnages, d'accord, nous expliquer comment fonctionne sa machine qui ne remonte pas le temps, d'accord, mais parfois on a un peu envie de décrocher, surtout lorsque, comme moi, on est a des années lumières de comprendre ce que peut bien être la mécanique quantique....
Mais en s'accrochant un peu, quitte à sauter une ligne ou deux, on arrive dans le vif du sujet et l'action peu commencer. Au bout d'un peu plus de 150 pages, les choses sérieuses se mettent en place, et Crichton nous bombarde d'un imaginaire savamment conjugué à l'Histoire.
Ce sont tous nos sens qui voyage avec la petite troupe, tout notre épiderme qui réagit à leurs mésaventures, tout notre sang qui bout à mesure que le temps passe et que les pages défilent.
Une très bonne surprise donc, qui, comme Jurassic Park, nous offre son lot de réflexions sur le présent, le passé, notre empressement et notre ignorance.
Une jolie découverte donc, qui donne bien envie de regarder l'adaptation ciné...
Pour lire ma critique plus complète de l'oeuvre, c'est par ici ! : http://lefictionaute.com/prisonniers-du-temps-michael-crichton-editions-robert-laffont/