Équipe de flics abîmés et hantés par des démons de la guerre d'Algérie, qui n'est pas sans rappeler Dernière station avant l'autoroute.
D'emblée, il décide de buter le justicier blanc irréprochable, de l'éliminer du générique pour y introduire Schneider, policier aux méthodes efficaces mais non sans violence. Il y mèle une bande de gitans, de dealers/balances défoncés et d'avocats véreux.
De l'administration au terrain, tout y passe magistralement, avec l'ombre du poète Rilke qui plane, ambiance jazz à l'appui.
Du pur polar français, comme je commence à les apprécier. Où la frontière entre flics et bandits est assez mince pour les confondre.
Tu peux y aller les yeux bandés, pas une seule fausse note.