Rien de nouveau dans ce sixième tome : on retrouve notre trio de choc (Carl, Assad et Rose), affublés d'un quatrième larron, Gordon ; une affaire vieille de près de 20 ans ; quelques épisodes sur l'affaire qui a failli tuer Carl Morck sept ans plus tôt ; une alternance entre chapitres consacrés aux enquêteurs et chapitres de l'autre côté de la barrière ; un texte qui se veut parfois drôle et plein de sous-entendus sur les personnages.
Et c'est là que le bât blesse je trouve, l'enquête finit par être ternie par cette espèce de gaieté feinte, de blagues lourdaudes sur les origines d'Assad ou le côté gothique et vamp de Rose. Personnellement, je n'adhère plus du tout... Au contraire, cela m'a agacée, sans compter la relative maladresse du texte, les longueurs (pourquoi 650 pages pour une enquête sans aucun suspense ?). Je ne retrouve plus, depuis 2 ou 3 tomes, la magie des débuts des enquêtes du Département V, où on sentait une tension incroyable, une maîtrise du suspense, un côté psychologique marqué. Même les descriptions "exotiques" du Danemark font désormais défaut...
Sans doute ma dernière enquête avec la petite bande...