Lire un Jussi Adler Olsen, c'est toujours un peu comme revenir à la maison après une longue absence...
C'est toujours pour moi un grand plaisir de retrouver l'équipe du département V et ses petites manies, ses secrets aussi.
A la limite peu importe l'enquête qui les occupe. Ce que j'aime dans ces livres ce sont les interactions entre Carl et ses deux mystérieux coéquipiers, ainsi que les histoires un peu en amont avec son ex-femme, son collègue tétraplégique, son locataire,...
J'aime cet humour un peu pince-sans-rire qui caractérise Carl et qui rend le parcours de page en page des plus enthousiasmant. J'aime aussi cette plongée dans la vie quotidienne danoise qui me donne presque envie d'aller y faire un tour un jour.
Alors maintenant, on peut peut-être reprocher à Jussi Adler Olsen de ne pas vraiment se renouveler et de ne pas assez avancer dans les intrigues qui concernent Rose, Assad ou la fusillade dont Carl et Hardy ont été les victimes. On peut peut-être reprocher aussi la trame un peu similaire des enquêtes avec climax à la fin quand Carl et Assad se retrouvent systématiquement dans une situation difficile (à chaque fois prévisible dans le dernier quart de chaque tome).
Mais en même temps, l'écriture est tellement intelligente et les personnages principaux tellement riches et attachants que je pense suivre la série encore longtemps (si tant est que son auteur continue, ce qui a l'air d'être le cas).
Alors voilà, vous l'aurez compris, peu d'effet de surprise avec ce tome, juste le plaisir de retrouver des personnages qu'on aime! Sur ce, je file lire le tome suivant "Selfies"!