Un banal cambriolage amène les citoyens du lotissement des Fleurs à s’organiser en patrouilles de vigilance pour venir « en aide à la police ». Chaque soir, à bord de leur véhicule, Henri et Robert surveillent des rues où il ne se passe rien. Ils en profitent pour commenter leurs vies et celles de leurs voisins : Denis Lassalle, ex-militaire, Régis Weiss, seul opposant aux milices, les frères Sauter, les Durant et quelques autres, trop tôt disparus. Henri, déprimé par le départ de sa femme, re - prend goût à l’existence au contact d’un Robert aux théories imparables du genre : « Si ce gars était là sans raison, c’est qu’il était là pour de mauvaises raisons. » Jusqu’au soir où un cadavre perturbe la tournée des vigiles amateurs.
C’est la le synopsis du de ce roman de Pascale Fonteneau, auteur adepte de polars, sortie en 2010 qui a même a fait partie de la sélection Été de Polar SNCF de cette même année.
Dans ce roman on découvre une bande de voisins qui ont chacun leur vie et leurs problèmes. On suit des personnages comme Henri, Lassalle, Weiss. On vit avec eux et on découvre la milice un peu surpris. On se demande ou va mener tout ce remue-ménage.
L’auteur nous dépeint une belle brochette de voisins comme disent d’autres critiques de ce roman. Avec par moment quelque touche très humour noir.
Toute personne ayant eu des voisins comprend les relations parfois désastreuses de ceux du roman. D’ailleurs on passe quasiment d’une rue à une autre par chapitre. On comprend où on se trouve et quand. Certain dirons que la grande quantité de personnages crée un effet de personnage pas assez exploitez, mais je ne trouve pas que cela empêche de passer une bonne lecture.
Les chapitres sont courts et le roman se lit vite. Très vite. Même trop vite vu le bon moment que j’ai passé à le lire. Je ne suis pourtant pas une très grande fan de polar, mais Pascale Fonteneau a réussi à m’en faire un sans que je m’en plaigne juste après. Donc, foncer lire ce polar si vous voulez passer un bon moment.