On m’avait recommandé ce thriller comme quelque chose de complètement fou j’ai été bien déçue ! Le roman n’est pas mauvais en soi mais je m’attendais à tellement plus ! Super bien noté, des éloges sur tous les sites où il apparaît… au final on reste grandement sur sa faim.
Au début je ne comprenais pas du tout où l’auteur voulait nous mener, une prise d’otage qui tire en longueur et lors de laquelle on ne s’attache à aucun des personnages. Puis arrive le retournement de situation que je n’avais pas du tout vu venir et qui a été orchestré de main de maître il faut l’avouer. Ça restera là malheureusement la seule chose vraiment jouissive de cette histoire car après ça ce n’est qu’un enchaînement de scènes de tortures redondantes, tellement qu’on en perd tout intérêt et qui ne provoquent plus le moindre frisson. Ça en devient tellement long que le méchant de l’histoire en perd toute sa saveur, tout son intérêt mais aussi toute crédibilité. Il passe plus son temps à menacer qu’à passer à l’acte. Surtout que Giebel n’a pas l’air d’assumer le psychopathe qu’elle a créé et adoucit, dans sa façon d’écrire, des scènes qui sont censées être insoutenables. Ayant l’habitude des Lars Kepler qui vous glacent le sang avec des descriptions atroces sans le moindre signe d’hésitation, j’ai l’impression que Giebel n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout et de faire souffrir la petite Jessica.
Ajoutés ici et là des flash-backs inutiles des deux personnages principaux qui ne décrivent seulement que des informations déjà données auparavant. J’aurais aimé par contre beaucoup plus de détails sur les enfances respectives de Patrick et Sandra, qui étonnamment ne leur accorde que quelques lignes chacun.
Pour finir, une fin un peu bateau, qui nous laisse sur notre faim !