J'ai lu ce livre d'une traite, tenue par l’envie de savoir comment cette histoire allait finir ! J’ai navigué d’une hypothèse à l’autre, traqué les indices, imaginé mille fins possibles, suspendue aux retournements de situations.
Cette histoire pleine de suspens, c’est celle d’Elsa Feuillet, jeune écrivaine, grande admiratrice de la célèbre autrice, Béatrice Blandy.
Mais jusqu’où l’admiration, voire la fascination peut-elle bien emmener ?
Béatrice Blandy décède prématurément et Elsa fait la connaissance de son mari devenu veuf. Elle vit une idylle amoureuse avec lui et se glisse dans la vie et l’univers de la romancière décédée.
Ce roman explore ainsi le thème du double, et en miroir, celui de la quête de son identité, sa singularité et sa légitimité.
Reproduire, copier, s’inspirer, être influencé, quelles sont les différences et les nuances ?
Cinéma, peinture, littérature, tel est l’univers culturel et artistique dans lequel nous sommes plongés en traversant cette histoire. On y croise des liens, des mises en abîme et des clins d'œil avec des films, des livres et l’émission littéraire, La Grande Librairie.
Et bien sûr maintenant, je vais revoir Vertigo d'Alfred Hitchcock et lire Rebecca de Daphné du Maurier.
Ce roman ouvre une réflexion sur le processus de création littéraire. Qu’est-ce qui déclenche l’écriture ? Comment s’enclenche (ou pas) le processus ? A quoi tient l’inspiration ? Qu’est-ce qui prime l’œuvre, l’autrice ou bien, les lecteurs et lectrices ?