Comment est-il possible que l'auteur de l'exceptionnel "Après la guerre" ait pu générer l'incommensurable ennui que m'a valu cette lecture ?
Sur presque 400 pages, Hervé Le Corre imagine à deux périodes différentes le futur le plus sombre qui soit à travers l'errance dans un chaos effrayant de deux générations d'une même famille. Pourquoi faire aussi long alors qu'il m'a semblé n'avoir affaire qu'aux mêmes descriptions en 2051 et plus de cinquante ans plus tard ? Mais peut-être mon manque d'intérêt pour une narration qui m'a paru sans relief m'a-t-il empêché d'en saisir certaines qualités ...
Si je ne mets pas en cause la plume de l'auteur, en harmonie avec le joli titre emprunté à une lettre près à François Villon, il n'en est pas de même pour le contenu de son récit, si assommant à mes yeux qu'en venir à bout s'est apparenté à une véritable corvée.
Un roman qui ne tient pas "La route" quand on a lu l'oeuvre de Cormac McCarthy ...