Alors qu’elle apprend le décès de son père, Annabella se voit dans l’obligation de faire un arrêt sur image de son parcours. Étudiante un peu pommée, accumulant les dettes depuis que les mandats paternels n’arrivent plus, la relation qu’elle vit avec Gabriel se dégrade : rien ne va plus et la disparition soudaine du père ne fait qu’ajouter une pierre de plus à cet édifice bancal.
Les souvenirs reviennent, et avec eux l’évocation de l’enfance en Afrique, du départ de sa mère et de la relation de son père avec une compagne plus jeune.
L’histoire se double d’un mystère : les conditions de la mort du père ne sont pas claires, et sa vie semblait évoluer en eaux troubles.Les révélations soudaines mettent en lumière une autre image du père, suscitant des sentiments contradictoires, entre colère et nostalgie. Ce qui ne la tue pas la rendra t-elle plus forte ?
L’écriture reflète l’état d’esprit et le chaos qui règne dans l’esprit de la jeune femme. Invoquant la poésie et la littérature comme remède au désarroi intérieur, le récit peut apparaitre confus, mais la cohérence est là, en résonance avec le tourment ressenti.Premier roman en partie autobiographique, avec un vrai travail sur la langue.