« Les cobras cracheurs. Venin neurotoxiques. Ils sont capables d'atteindre un œil à 8 mètres de distance. »
Excellente lecture d’été que ce recueil de cinq nouvelles de longueur et de qualité inégale surtout lorsqu’on les compare avec les thrillers de l’auteur. Dès que Jo Nesbo passe la vitesse « thriller » avec l’intrigue travaillée et le rythme endiablé, le lecteur, captivé, en oubliera les inexactitudes ou imbécillités agaçantes des considérations géopolitiques ou sociologiques parsemant le début des nouvelles pour ne se rappeler que les belles heures passées avec Rat Island (160 p), la Déchiqueteuse (56 p), les Cigales (104 p), l’Antidote (30 p) et le Cavalier noir (73 pages).
« Pendant trente ans, il avait été l’’éditeur malheureux de livres écrits par des imbéciles et achetés par des imbéciles, parlant d’imbéciles et achetés par des imbéciles. L’imbécile n’étant pas une denrée rare, il avait au cours de sa carrière triplé la fortune familiale... » L’Antidote, page 331
Chronique sur le blog : https://www.quidhodieegisti.com/2024/08/01/rat-island-jo-nesbo/