Regain : Herbe qui repousse dans une prairie après la première coupe.
(Spoiler)
Nous voilà aujourd'hui transporté dans l'univers de Jean Giono, une grande première pour moi, ce qui fut un réel délice, j'ai eu je crois, le coup de coeur pour ce livre.
Dans le petit village d'aubignane il ne reste que trois habitants : "Mamèche" une vieille dame ayant perdu mari et enfant, le vieux Gaubert et Panturle un homme dans la force de l'âge.
Un jour, Gaubert décide, sous l'influence de son fils qui s'inquiète pour son vieux père, de partir vivre chez son garçon, au moins pour l'hiver à t-il dit. Panturle et Mamèche se retrouvent alors seul, l'homme souffre de cette solitude permanente et ne rêve que d'une femme avec qui partager sa vie et sa couche. Mamèche lui promit alors de lui ramener une femme et disparaît à son tour les jours qui suivirent sa promesse.
De quoi devenir fou seul dans ce village abandonné, heureusement pour lui, Mamèche aura tenu sa promesse...
J'ai adoré la façon dont Jean Giono avait de décrire les paysages, s'offrant à nous alors comme des tableaux qu'il nous suffisait d'observé attentivement. D'abord un peu terne, un peu désastreux, les maisons en ruines, le temps d'hiver, et dépeint bien la solitude quand on entend parler du "plateau".
Il n'y a rien sur le plateau : le vent seul...
Puis ensuite un paysage plus enclin à la gaité quand à la fin du roman la popularité d'Aubignane monte en flèche grâce aux exploits de Panturle et Arsule.