Evviva !

« Je me vengerai de ceux qui ont trahi ma famille. Ezio est ma nouvelle identité. Assassin est ma destinée. »
Assassin's creed : renaissance est l'adaptation du célèbre jeu Assassin's creed II et reprend la même trame.
Italie, XVe siècle. Ezio Auditore assiste à la mort de son père et de ses deux frêres, trahis et condamnés par les familles dirigeantes d'Italie. Sans suit pour Ezio une épique quête de vengeance où il deviendra un assassin.

Dès la sortie de ce roman, je me suis précipitée dessus. N'ayant pas les capacités pour jouer au jeu vidéo (et encore je suis modeste), cette adaptation m'a permis de découvrir l'univers d'Assassin's creed qui me tentait depuis bien trop longtemps, et je n'ai pas du tout été déçue !
Je vais d'abord parler de ce qui, pour moi, représente le point fort du livre, son charme... le décor. J'ai été plongée dans une Italie de la fin du XIIe siècle, j'ai voyagé de Florence à Venise, en passant par Rome, du Palazzo Vecchio à la place saint-Marc. Cet ouvrage ne contient cependant pas de longues descriptions, une grande partie du décor est laissée à l'imagination et au savoir du lecteur , ce qui n'enlève en rien sa capacité à nous 'embarquer' sur les pas d'Ezio.

L'intrigue est très bien menée, prenante jusqu'à la dernière page. Les combats et l'humour sont bien présents. Toutefois, j'ai bien senti le fait que c'était une adaptation. On discerne à certains moments du récit les différentes étapes (je suppose) du jeu, les tâches que doit effectuer Ezio les unes après les autres, les armes obtenues petit à petit, les personnages à aller rencontrer, ...
Ah tiens, parlons des personnages... encore un point que j'ai énormément apprécié dans ce roman. Ezio est amené à côtoyer de multiples personnages, plus ou moins importants, ce qui rend le roman dynamique. On s'y perd presque un peu au milieu des voleurs, des assassins, des nobles, et bien d'autres...

Je terminerais en citant deux points que j'ai estimé amusant. Le premier étant l'apparition de certains personnages ayant réellement existés comme Nicolas Machiavel, Caterina Sforza, Lorenzo de' Medici... et bien sûr Leonardo da Vinci, dont la personnalité et le génie sont un vrai régal.
Et pour finir, certains termes ont été gardés en italien ce qui rajoute à l'ambiance italienne , et accentue davantage l'immersion du lecteur (un glossaire est disponible à la fin du livre) .

Ce premier tome m'a laissé un goût d'Italie en bouche, hâte de commencer le prochain !
En conclusion, amateur de jeux vidéos ou pas, à lire absolument !

Oliver Bowden, paru chez Milady, 2010, 475p.
MouniaA
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le 22 avr. 2012

Critique lue 714 fois

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