Le livre s'ouvre en Amérique du Nord au XVIIIe siècle alors que ces vastes territoires d'Outre-Atlantique sont encore des colonies que se disputent français et anglais. Le héros (René) est au milieu d'une tribu d'indigènes, les Natchez. Il n'est pas en simple visite, mais y vit à demeure. Il y a un père adoptif et une épouse. Mais dès les premiers mots, il est évident que ce mariage n'a été contracté que pour le respect des traditions et pouvoir s'installer parmi les indiens. L'épouse, dont il ne sera jamais question, ne doit pas voir son homme bien souvent. René est un écorché vif. Il est malheureux et ne semble pas devoir remonter la pente vers l'apaisement. Il finit néanmoins par se livrer et se confier. Le roman est son histoire. Un amour aussi profond qu'impossible le reliait à une jeune femme qu'il ne pouvait épouser et l'a contraint à fuir son pays natal (la France). Je passe les détails sous silence pour ne pas vous gâcher le plaisir s'il vous prend l'envie de lire ce très beau petit livre (90 pages seulement).