A lire deux fois !
Abigaël, psychologue narcoleptique, travaille avec la gendarmerie dans une affaire d'enlèvement d'enfants. Sa narcolepsie, accompagnée de crises de cataplexie, la fait douter fréquemment... Est-elle...
le 31 mai 2016
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Abigaïl est psychologue. En renfort sur une affaire criminelle de disparition d'enfants, son cerveau lui joue des tours. Atteinte de narcolepsie depuis l'enfance, ses cauchemars sont si puissants et réalistes qu'elle peine à différencier le rêve de la réalité. Seule solution : se mutiler. Dans un rêve, en théorie, elle n'a pas mal, elle ne saigne pas. Jusqu'à ce que son cerveau comprenne l'entourloupe...
Et puis un jour de décembre, en pleine enquête, son père absent ressurgit. ll insiste pour passer quelques jours en famille, à la campagne avec Abigaïl et sa fille Léa, jeune adolescente.
Mais sur la route, Abigaïl ne parvient à lutter contre son sommeil envahissant. Son père continue à conduire quand l'irréversible se produit : la voiture vient s'encastrer dans un arbre. Trois heures plus tard, elle sera retrouvée en dehors de l'habitacle, avec quelques égratignures seulement, sans aucun souvenir de l'accident. Son père et sa fille ont été tués sur le coup.
L'enquête et les indices semés par le ravisseur des enfants se poursuit en parallèle, se mêlant dangereusement avec les souvenirs et les cauchemars d'Abigaïl. Se pourrait-il que ses rêves lui donnent des indices ? Ils paraissent si réels. Ou bien que sa mémoire soit tellement anesthésiée par son traitement qu'elle en oublie les derniers détails de l'enquête ?
Dans ce thriller haletant, le lecteur va lui-même devoir démêler la réalité de l'onirique.
Comment se fait-il qu'Abigaïl ait miraculeusement survécu à cet accident ?
Pourquoi cette enquête s'immisce de plus en plus dans son intimité ?
Jugée folle par ses collègues à cause de ses hallucinations, à qui peut-elle vraiment faire confiance ?
C'est encore une perle que nous offre Monsieur Thilliez. Malgré ses 600 pages, il m'a fallu moins de 24h pour en venir à bout, tant sa construction est addictive. N'étant moi-même pas étrangère aux troubles du sommeil, somnambulisme, paralysies du sommeil et Horla en tous genres, ce sujet m'a d'autant plus fait froid dans le dos. Les sauts dans le temps contribuent à rendre le lecteur accro à cette intrigue, à le laisser chercher les indices aux quatre coins du roman qui termine par une ultime énigme.
Vous n'écouterez plus jamais "California Dreamin'" de la même façon...
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Créée
le 7 sept. 2016
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