Réduisez à l’essentiel, mais n’enlevez pas la poésie
"Quand vous écrivez quelque chose, lisez-le à haute voix. Comment pourriez-vous rapprochez votre texte du ton de la conversation ? Oubliez les conventions et communiquez !"
Après une tonne de bouquins tentant de théoriser le développement d’une entreprise, de modéliser le cycle de vente, de planifier le hasard des opportunités, de mettre la vie en business plan…enfin un livre écrit comme on discute, écrit en suivant le conseil page 214 de Rework. Communiquez !
Le message le plus important :
La durée de travail n’existe pas. Reposé, concentré, sans interruption, laissez entrer la créativité et l’inspiration et décuplez votre productivité.
Certes comme d’autres ouvrages, Rework propose de prendre immédiatement à son compte une ou deux idées dans sa vie professionnelle ou personnelle. Les défauts typiques repérés sont ceux des grosses organisations humaines privées comme pour publiques, association à but non lucratif comme club sportif. Toutefois beaucoup des ses défauts apparaissent dans des sociétés de moins de 50 personnes dès le premier organigramme, la première réunion ou l’embauche du cadre trentenaire expérimenté.
Rework repasse en revue tous ces empêcheurs de bosser en rond : des chefs de service rebaptisés "Manager" construisant à leur service une entreprise dans l’entreprise aux organigrammes créant des acquis inamovibles, du marketing institutionnel utilisant les canaux surannés à l’échange d’informations et d’intelligence, des réunions toxiques aux embauches massives et dégraissage irréfléchis et pour finir, parce que la question se pose, sacré nom d’une pipe qui est le Client dans cette société : L’Investisseur, le Salarié, le Dirigeant ou le Client !
"Réduisez à l’essentiel, mais n’enlevez pas la poésie ; gardez les choses propres et épurées, mais les stérilisez pas. " Léonard Koten Wabi-sabi
Rework permet
à ceux qui ont été élevés dans une grande administration ou une grosse société de se dire : « Je n’ai pas besoin de reproduire ces modèles perdants ».
aux autres de ce dire : « Oui, laisse parler ton intelligence et ta créativité, ne suit pas les idées toutes faites de tes cours de Sup de Co, n’écoute pas les magazines, la télévision. »
L’opinion de Pikkendorff
Avec un recrutement dans des écoles sélectionnant des QI, les entreprises commencent à découvrir la valeur du QE. Il faudra retrouver les Humanités dans les études (langues, culture générale, histoire,géo..) pour que réellement l’Entreprise intègre l’intelligence collective, non comme un risque, mais comme une chance. Mission impossible, il faudrait que les Investisseurs voient autre chose que des chiffres… Entre QE et QI, il y a cette différence d’appréhension entre de l’incertitude du réel et le prévisible falsifié, entre l’inspiration, l’émotionnel, le hasard (s’il existe) et les chiffres, les tableaux, les prévisions, tout instruments si confortables et toujours totalement faux.