J’aime pas les romans noirs.
Sauf quand ça se passe dans une ville de Floride complètement destroy, blindée de mafieuses accro au Burger King.
Sauf quand l’inspecteur canoniquement paumé dans sa vie comme dans son enquête est épaulé par un chien revenu de Mars avec des super pouvoirs psychiques.
Sauf quand les données éclaircissant les liens entre plusieurs meurtres d’adolescents se trouvent dispersées entre un forum Minecraft et les codes d’un jeu Nintendo 64.
Sauf quand ça me projette dans un présent tellement étrange qu’il semble avoir évolué indépendamment du nôtre depuis l’apparition de la Game Boy Advance (ce qui, par analogie avec le steampunk, ferait de Rivage au rapport le premier ouvrage de GBApunk ?).
J’aime pas les romans noirs sauf quand c’est crépusculaire et fluo comme une pochette d’album vaporwave, fou et absurde comme un film de Quentin Dupieux, réjouissant et régressif comme une grosse pizza Cheesy Crust. Bref, j’aime pas les romans noirs sauf quand ils sont signés Quentin Leclerc : là, j’aime pas, j’adore.