Le pitch: Harry Hole rejoint les services secrets norvégiens. Il décide tout seul comme un grand d'enquêter sur des douilles retrouvées dans un bois. De fil en aiguille, il se confronte au passé de collaboration de la Norvège, et aux plaies mal refermées de l'après guerre.
L'histoire est compliquée, c'est le moins qu'on puisse dire. Aussi bien dans ses multiples rebondissements que dans sa structure narrative, avec des allers et retours temporels, une double chronologie que l'on ne peut suivre que grâce aux indications de date en tête de chapitre et des personnages qui se croisent et se recroisent à 40 ans d'intervalle.
The Redbreast (lu en anglais) est une lecture agréable mais sans plus. Les rebondissements ont beau se multiplier, les multiples digressions, le nombre finalement réduit de protagonistes à la trame principale et la minceur du point de départ (toute la mise en place qui met Hole sur la trace du futur meurtrier est vraiment tirée par les cheveux) ont raison de notre intérêt pour l'intrigue. Du coup, les 600 pages paraissent vraiment longues et on voit venir le dénouement de très loin.
Reste des personnages attachants, une écriture agréable et un potentiel certain en espérant que les prochaines aventures de Hole (que je m'apprête à déguster) soient plus maîtrisées.