Royaume magique à vendre ! est un roman écrit par Terry Brooks (plus connu pour la série Shannara), publié en 1986, et traduit Emmanuelle Pingault.
J'ai été surpris par ce roman, qui n'est pas une parodie, contrairement à ce que je pensais. Je pensais trouver une parodie de roman de fantasy, mais non, l'ouvrage est premier degré, et même le principe de base, qui repose quand même sur un royaume magique d'une autre dimension, qui est vendue dans une petite annonce, et bien cela est traité sérieusement.
Alors, évidemment, cela pose le soucis d'un héros qui accepte bien aisément cela, et cela est un peu étrange, il hésite bien sûr, croit à une possible arnaque, mais c'est quand même fou qu'il accepte ainsi une telle proposition, surtout pour un million de dollars.
Mais très vite, la suspension consentit de l'incrédulité fait son travail, et nous acceptons. Cela nous permet de voir un monde magique assez simple, avec un développement encore faible (mais c'est le premier tome d'une série), mais des personnages attachants, et c'est le principal. On s'attache à ses personnages qui sont tous des boulets, on va pas le cacher, qui sont contre un méchant qui ne possède aucun développement, mais qui est visiblement là plus pour mettre une menace finale, pour donner plus d'enjeux aux actions du héros. En soit, il serait absent, cela ne serait pas gênant, le contexte suffit à expliquer les actions de nos héros.
Mais c'est complètement un Isekai !
Pour ceux qui ne savent pas, l'Isekai est un genre japonais, lié à la Science-Fiction ou plus souvent encore la fantasy, qui consiste en un personnage lambda qui se retrouve piégé dans un univers parallèle, où ses capacités lui permettront de briller, contrairement à notre monde où une situation l'amenait à végéter... Et c'est complètement le cas de Ben Holiday, un avocat brillant mais encore dans le deuil de sa femme, et "avocat des causes perdues, Don Quichotte du XXe siècle" etc...
Il trouve un monde convenant à sa vocation et sa volonté, et en est récompensé. C'est comme un Sword Art Online, ou un de ces énièmes clones... en 1986 !!!
Je suis bluffé.