In vino veritas
Déjà à noter que la traduction française est d'Armand Robin. Du reste c'est tout simplement plus épicurien que le Carpe Diem et plus dionysiaque que n'importe quel nietzschéen. Quelques vers pris à...
Par
le 11 déc. 2017
7 j'aime
"Pour parler clairement et sans paraboles
Nous sommes les pièces du jeu que joue le Ciel
On s'amuse avec nous sur l'échiquier de l'être
Et puis nous retournons, un à un, dans la boîte du Néant."
"Tu n'as pas aujourd'hui de pouvoir sur demain
L'anxiété du lendemain est inutile.
Si ton cœur n'est pas insensé, ne te soucie même pas du présent.
Sais-tu ce que vaudront les jours qu'il te reste à vivre ?"
"Khayam, pourquoi pleurer ainsi sur tes péchés ?
Que gagnes-tu en te livrant à une telle tristesse ?
Puisque la Miséricorde n'est pas pour les justes
Et ne s'éveille qu'aux bruits de nos péchés, pourquoi gémir ?"
"Je tombais de sommeil et la Sagesse me dit :
"Jamais dans le sommeil, la rose du bonheur n'a fleuri pour personne.
Pourquoi t'abandonner à ce frère de la mort ?
Bois du vin ! Tu as des siècles pour dormir."
"Combien de temps serons-nous les esclaves des problèmes quotidiens ?
Qu'importe que nous vivions un an ou un jour en ce monde.
Verse une coupe de vin, avant
Que nous soyons des pots dans l'atelier du potier."
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes PoÉsiE & CoSMoS : A La SouRCe du SouFFle et KHoRaSaN-PeRSe-IRAn (1): PoéSie & LiTTéRaTuRe
Créée
le 3 août 2015
Critique lue 977 fois
8 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Rubayat
Déjà à noter que la traduction française est d'Armand Robin. Du reste c'est tout simplement plus épicurien que le Carpe Diem et plus dionysiaque que n'importe quel nietzschéen. Quelques vers pris à...
Par
le 11 déc. 2017
7 j'aime
Omar Khayam, véritable rebelle de son époque, refuse d’obéir bêtement aux dictats religieux. Philosophie simpliste, refus de la religion, alcool et femmes résument ce recueil intemporel signé par le...
Par
le 14 avr. 2017
3 j'aime
2
Un livre très savoureux. Des quatrains que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, par petite touche entre deux lectures. Une sorte de petite récréation, une pause entre deux pavés. Pour l’esthétique...
Par
le 24 oct. 2012
3 j'aime
Du même critique
Lire BLAISE PASCAL, c'est goûter une pensée fulgurante, une pureté de langue, l'incandescence d'un style. La langue française, menée à des hauteurs incomparables, devient jouissive. "Quand on voit le...
le 10 nov. 2014
30 j'aime
3
Sur ma couche, pendant la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime ; je l’ai cherché et je ne l’ai point trouvé. Levons-nous, me suis-je dit, parcourons la ville ; les rues et les places, cherchons...
le 9 nov. 2014
23 j'aime
7
Pour qui n'est pas allergique aux questions religieuses et métaphysiques, "Lumière d'hiver" (titre français "Les Communiants") est passionnant. Bergman règle ses comptes avec son père, pasteur...
le 11 janv. 2019
20 j'aime
3