Ce livre reprend chronologiquement l’affaire du « violeur de la Sambre » du point de vue des victimes, qui dans cette affaire le sont doublement. Victime d’un agresseur mais également victime d’un système : devoir prouver que l’on est une victime, devoir justifier que l’on ne méritait pas d’être violée en raison de la manière dont on est habillée, devoir affirmer que Dino Scala est bien l’agresseur, devoir se justifier lorsque l’on ne « réagit pas comme une victime »…
Ce livre fait mal. Ce livre met mal à l’aise. Mais ce livre est nécessaire pour envisager un changement.