Croyant avoir lu tous les livres de Jane Austen, je me trouvai fort dépourvue quand je n'eus plus rien à me mettre sous la dent. C'est au hasard d'une librairie que Sanditon m'a fait de l'oeil.
Craignant que la "dame" qui avait repris l'histoire ne me gâche le dernier Austen que j'avais à découvrir, j'ai néanmoins plongé dans le récit.
Bien m'en a pris : malgré une fin des plus rocambolesques et résonnant quelque peu étrangement par rapport aux autres romans d'Austen, le héros masculin est addictif. On a conscience que ce n'est plus Jane Austen qui écrit mais on veut une autre histoire bon sang, une autre histoire d'amour qui s'ignore et dont le dénouement réchauffe le coeur ; même si l'héroïne me paraît capable d'émettre des gloussements ineptes et le héros de jurer abominablement. Je vous pardonne mes enfants.
Alors 8, c'est plus que certainement surnoté, mais, je l'écris sans spoiler, Captain Wentworth a trouvé la verve qui me manquait.