Sera-ce le dernier Coben que je lirai ? Pas impossible, tant on frôle la redite quand il s'agit de disparitions et de réapparitions familiales, de passé mensonger, etc. D'autant que, sans doute conscient du besoin de se renouveler, Coben nous invente une histoire sans queue ni tête, pleine de trous et d'invraisemblances ridicules, autour du terrorisme et de la réponse américaine : en soi, cela pourrait être louable, sauf que Coben, toujours aussi réactionnaire, en profite pour justifier en passant la torture et le kidnapping de présumés coupables sans procès préalable... Nauséabond, tout simplement ! A noter également que,à mon avis, le charme des Myron Bolitar, par rapport aux "purs Coben", c'était leur légèreté et leur humour un peu bas du front : ici, sujet exige, il y a un changement de ton pour le moins surprenant, puisque c'est la noirceur qui prévaut. Bref, si l'on ajoute que la seconde partie du livre, aux USA, est fastidieuse, et que la conclusion est bâclée, on trouvera peu de raisons de se réjouir ici... [Critique écrite en 2011]