Sans parler du chien par manusauvage
Il m'a bien fallu deux semaines pour venir à bout de ce roman.. J'étais à priori tout acquis à la cause de ce livre - prix Hugo et Locus en 1998, titre fantastique - mais j'ai un peu lutté pour dépasser les cinquante premières pages. Peut-être parce que je venais de dévorer deux bouquins de Robert C. Wilson en quelques nuits, et que le changement de rythme et de style était un peu trop brutal.
Mais au final, je suis bien content de m'être accroché et d'avoir terminé Sans parler du chien. Il fait partie de ces livres qui laissent une trace, qui influent discrètement sur mes lectures suivantes, et nettement moins discrètement sur mes rêves. C'est un roman qui fait réfléchir, tout en étant finement drôle. J'en ferai très probablement une deuxième lecture un peu plus tard, histoire de faire revivre cet univers et de me prendre tous les détails qui m'ont échappés en pleine face.