Sanshôdô est arrivé dans ma PàL suite à ma participation au JLNN de Lune. C'était formidable, on pouvait lister par ordre d'envie tous les titres que différents éditeurs avaient proposé à Lune comme cadeau pour les participants et on recevait un exemplaire placé le plus haut possible dans la liste. Sanshôdô est sorti il y a quelques années et il me faisait envie grâce à sa couverture mais aussi grâce aux critiques élogieuses que j'avais lues à l'époque.
Un jour les extra-terrestres, les Zitis comme on les appellera, ont débarqué sur Terre. Et ils viennent en paix. Vraiment en paix, pas comme dans la série V. Au travers de trois nouvelles, Jean Millemann nous invite à partir à leur rencontre.
Dans la première nouvelle, Lanatkka-nagui, un homme est envoyé espionner les Zitis sur une station spatiale. En lieu et place, il trouvera l'amour auprès d'une extra-terrestre bien différente de lui, tant physiquement que culturellement. Dans la seconde, Leboeuf se paye une toile (j'aime bien ce titre et son jeu de mots digne d'un titre de polar), l'inspecteur Leboeuf enquête sur le meurtre d'un homme commis semble-t-il par un extra-terrestre arachnoïde, ce qui est fort étrange, les Zitis étant résolument pacifiques. Dans la troisième, Trois petits pas sur le chemin de la sérénité, un juge terrien rend visite à l'être le plus ancien qui existe, né pendant le Big Bang afin de profiter de sa sagesse autour d'une cérémonie du thé philosophique.
Après L'opéra de Shaya, me voici à nouveau plongée dans une lecture sur le thèmes de la rencontre de l'autre, abordé d'un point de vue pacifique. Si j'ai beaucoup aimé la deuxième nouvelle, les deux autres m'ont parues un brin pontifiantes, trop dans le discours philosophique et pas assez dans l'histoire. La première nouvelle arrive mieux à maintenir l'équilibre au travers de l'histoire d'amour "inter-espèce" que j'ai trouvée intéressante ; par contre, la troisième nouvelle m'a laissée de marbre.
Une lecture somme toute agréable, sur le chemin de la sérénité, mais dont j'aurais préféré que le discours philosophique se montre plus discret.
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