Septième étape de mon voyage au cœur de la sélection des romans concourant pour la cuvée 2016 du Prix du meilleur roman des lecteurs de Point, Scipion nous propose une virée en compagnie d'Aníbal Brener, célibataire approchant la quarantaine et quasiment indigent. Suite au décès de son père, et alors qu'il pensait, comme indiqué dans le testament de son géniteur, que seule sa sœur était concernée par l'héritage de ce dernier, Aníbal va apprendre l'existence d'un deuxième testament paternel dans lequel le défunt lui lègue maison et argent ; legs cependant conditionné à la réalisation d'un certain nombre de clauses testamentaires.
Annoncé comme un livre jubilatoire, une quête racontée avec un humour à l'anglo-saxonne, ce roman, s'il ne m'a pas déplu, ne m'a pas non plus fait me tordre de rire, exception faite d'un chapitre où il est question d'inondation particulièrement cocasse en effet. Le reste est érudit, dense – très peu de dialogues –, et riche. En cela, l'écriture de Pablo Casacuberta, qui se trouve ici traduit pour la première fois en français, est à l'image de celle de la plupart des auteurs sud-américains qu'il m'ait été donné de lire.
Un roman agréable à feuilleter, sans pour autant être transcendant.