Retour à l'animalité
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le 14 août 2015
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Malgré le faible nombre de pages (300), le rythme est lent et épuisant comme une traversée du désert. Ça n'est pas spécialement dérangeant et ça colle bien au titre, mais de fait, on ne peut pas dire que le récit soit follement palpitant ou riche en rebondissements. On suit la déchéance du personnage principal au travers de ses errances dans le désert.
L'eau, en s'amenuisant peu à peu, fait disparaître les liens sociaux entre les gens. Au fil du bouquin on assiste à la lente transformation de Ransom : de médecin connu de tous dans sa communauté, il deviendra un asocial solitaire et insensible. Chacun des étranges personnages de ce livre évolue (ou régresse) différemment au fur et à mesure que les conditions de vie se dégradent. C'est de cela que parle le livre plutôt que d'écologie ou de survie, et beaucoup d'autres aspects qui auraient pu être intéressants sont malheureusement laissés de côté.
Ballard aime offrir des images fortes type "cartes postales de l'apocalypse" comme dans d'autres de ces romans, mais ici j'ai trouvé que l'écriture n'était pas fluide et la lecture fastidieuse. Trop de tournures de phrases ampoulées, de métaphores et de vocabulaire technique dans la première partie, qu'il faut peut-être -ou pas- imputer à la version française (dont cela dit en passant, la couv de la version poche de 75 est tout bonnement atroce).
Créée
le 17 mai 2018
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