Le département V se retrouve confronté à une série de meurtres dont la signature est un tas de sel de cuisine. Il ne s'agit pas là de la revanche d'un cuistot, mais d'une référence religieuse. En effet, le meurtrier semble se croire investi d'une mission morale et punit ceux qui ne se conforment pas à son idéal. On retrouve donc Carl, Assad, Rose et le petit dernier, Morton, face à une enquête à la difficulté accrue par les mesures sanitaires dues à la pandémie. Le rythme est soutenu et l'intrigue correcte même si les personnages semblent un peu en dessous de leur niveau habituel : Carl est sous la menace d'une enquête à son encontre, Assad a des soucis avec les services d'immigration, et Rose a perdu sa verve et sa hargne (quoique...). Un peu moins d'humour aussi, les blagues sur les chameaux d'Assad n'étant plus tellement savoureuses. Et la fin n'est pas optimiste pour une suite des aventures du département.