Bien que possédant bon nombre de bonnes idées, Shining, l'enfant lumière possède malgré tout le principal défaut de s'éteeeeendre, tellement que ce roman aurait aisément pu être raccourci en une nouvelle en supprimant toutes les scènes à rallonge. De plus, bien qu'étant souvent vanté d'être une référence dans le genre de la littérature d'horreur, Shining, l'enfant lumière possède somme toute une conception de celle-ci très basique. Certes, certaines imageries peuvent mettre relativement mal à l'aise (exemples : la scène avec la femme morte de la salle de bain ou celle avec l'homme-ours), ces dernières ne fonctionnent chez le lecteur que parce qu'il ne se passe rien de concret durant une bonne cinquantaine de pages, même pas un développement de personnage, RIEN !
Je ne parlerai d'ailleurs pas de l'affreuse traduction française qui, en plus de ne pas s'être informé sur les références dans le roman ("doc" reste "docteur" dans la version française des cartoon de Bugs Bunny, il n'est pas traduit "prof"), a décidé en sus de traduire REDRUM, anagramme de MURDER ("MEURTRE" en français), un terme simple, concret et collant aux événements du bouquin, par...TROMAL...LA MORT...un terme générique, vague et qui n'a pas véritablement de rapport direct avec les événements du livre...merci, les traducteurs, mes boules sur vos fronts !
Bref, pas un livre vraiment très intéressant. Je le recommanderai quand même si vous êtes fan de la bibliographie de Stephen King, sinon, vous pouvez passez votre chemin, vous ne ratez pas grand-chose. Foncez plutôt voir l'adaptation cinématographique de Stanley Kubrick qui, elle, a su créer une mise en scène angoissante, encore plus de bonnes idées, et des développements de personnage rapides mais tout de même efficaces, et tout ça sans aucun temps mort !
M'enfin, voilà tout pour cette critique ! ^^
(PS : Si, comme moi avant, vous ne voulez lire ce bouquin que pour arriver au passage de la raie manta fantôme géante qui a servi d'inspiration pour l'un des boss de Super Mario Sunshine, laissez tomber, cela n'en vaut pas la peine : cette raie n'apparaît que dans un minuscule passage de cinq lignes. Aucun intérêt, donc. Et oui, ma principale motivation pour lire ce livre était d'arriver jusqu'à ce passage-là. Dieu que je suis infiniment stupide !)