J'ai mis longtemps avant de me décider à me plonger dans ce roman dont j'ai pourtant entendu grand bien... Par peur du mélodrame larmoyant, de ce quatrième de couv' si "Marc Lévy" qui ne m'inspirait guère, je m'attendais à une lecture sympa mais sans plus, finalement elle fut plus que ça.
Alors certes le début du roman est rude et choquant, mais la part fantastique et le fait que ce soit Mia la narratrice en fait autre chose qu'un simple tire-larmes un peu facile.
J'ai aimé cette narration qui alterne entre scènes du présent et souvenirs de Mia qui permet de vraiment refléter le dilemme qu'elle traverse : continuer et se battre pour survivre, seule, ou baisser les bras.
Ces retours dans le passé apportent aussi de la légèreté, ils évoquent la plupart du temps des souvenirs heureux et la chaleur qui régnait dans la famille de Mia.
Au delà de cet aspect mélo, il y a la relation de Mia à la musique qui est assez extraordinaire et bien rendue, ainsi que l'amour qui l'unit à Adam, un garçon attachant et vrai qu'on ne peut qu'adorer.
On espère de tout cœur que Mia, qui du haut de ses 17 ans traverse une dure épreuve, saura voir la chance qu'elle a d'avoir déjà deux si belles et véritables passions dans sa vie.
On soutient donc Adam dans son acharnement à la voir, qui prête à sourire parfois, tout comme sa meilleure amie avec son énergie débordante et sa détermination.
Plus que le drame ou l'aspect fantastique, je retiens donc ces deux points : une belle histoire d'amour et la musique. C'est ce qui m'a fait enchaîner sur Là où j'irai