Il ne faut pas jouer avec les rayons X
Une œuvre de science-fiction haletante, originale, jouant avec la raison humaine.
La première moitié est un huis-clos passionnant, le lecteur découvre la station et ses drôles d'habitants, qu'est-ce qui est de l'ordre du réel, de l'ordre du fantasme, se demande pourquoi chaque nouvel arrivant se trimballe une matérialisation de son subconscient partout où il va, et surtout comment tenir le coup dans un cas pareil.
Comment s'en défaire, si cela est possible.
La partie accès sur l'exploration de la planète, les récits d'aviateurs, fait pâle figure en comparaison. Trop longue, ennuyeuse. Je me souviens seulement d'un bébé gigantesque sortant de l'océan, vision d'horreur indicible. J'en avais même fait des cauchemars (ou alors c'était à cause de mon cousin de 2 ans tout potelé).
Même si c'est bien écrit, l'intrigue passe un peu au second plan pendant cette partie, heureusement que la fin vient relever ça, et offre des perspectives insoupçonnées.
Et lire de la science-fiction non-américaine aussi riche, c'est un vrai plaisir, auquel on aimerait goûter plus souvent ! Vive la science-fiction polonaise, merci à Stanislas Lem.