Naufrage
Fred Vargas m'irrite, je l'avoue : entre sa pose poétique qui se traduit par une saturation permanente de ses romans par des images, des symboles, et sa tendance à ne s'attacher qu'à des personnages...
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le 18 sept. 2014
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Ce serait un jour comme un autre à la Brigade, si il ne s'y déroulait deux choses perturbantes = tout d'abord, la chaudière est en panne et on attend en vain le réparateur.....Ensuite, tandis que les policiers vivotent emmitouflés étroitement et dépourvus d'entrain, Adamsberg est victime d'une étrange expérience alors que Danglard son adjoint lui lit le journal = une attaque subite, un violent malaise ressenti, comme un chat furieux qui l'aurait agressé, un chat mauvais, crise de panique ? choc traumatique ? comme la "chose" se répète, Adamsberg part à l'aventure se promener, abandonnant chaudière, policiers sous ses ordres et mission en préparation - un stage au Canada, censé les familiariser avec les récentes techniques de l'ADN- ; il abandonne aussi Danglard qui panique en avion et se décompose d'heure en heure à l'idée du voyage;
Peu à peu, luttant contre les chocs de panique qui se renouvellent, Adamsberg parvient par associations d'idées à isoler leur cause;
Et c'est une bien longue histoire......
Voilà le roman engagé dans une double intrigue dont les fils vont se réunir contre toute vraisemblance autour d'un "fantôme" un assassin mort depuis des années, mais qui opère encore; qui va réussir, loin, très loin de France à faire inculper Adamsberg de meurtre à sa place et le transformer en fugitif........Effarant, machiavélique, drôle, peu crédible ? mais qui se soucie de savoir si la poésie l'est ? car, oui, il y a une poésie dans ces romans inimitables.......
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les livres qui se lisent d'une traite et livres-refuge qui se lisent et se relisent quand tout va mal
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le 23 mars 2018
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